QUE VALENT LES PIEDS DES OUVRIERS !

Depuis peu, les ouvriers de la DEVE ne reçoivent plus une paire de chaussures de sécurité par an, mais une tous les deux ans. Nous qui travaillons dehors par tous les temps, que ce soit la canicule, le gel ou la pluie. Nous marchons dans la boue, dans les prairies, dans les caniveaux. Sur les chantiers, nous risquons de recevoir des branches, des troncs, des pierres, des parpaings… sur les pieds.

Ça parait exagéré ? Les dirigeants du 103 avenue de France le sauraient s’ils venaient sur le terrain par tous les temps comme nous le faisons. Nos chaussures de sécurité sont un élément central de notre tenue, pour notre sécurité avant tout, pour notre confort également. Au bout d’un an, les chaussures ne sont plus étanches. La coque s’abîme, les coutures latérales se détachent, ainsi que les semelles.

Des chaussures de sécurité changées chaque année, ça coûte 70 euros. C’est ça le prix de notre santé pour la direction ? Ces économies de bout de chandelle au mépris de nos corps est insupportable. Mais ce n’est pas tout ! De nombreux autres éléments de la dotation sont problématiques. Faut-il parler des vestes qui ne sont plus étanches au bout de deux mois et quelques bonnes averses ? Faut-il parler des gants qui ne sont pas assez épais pour certains travaux comme le broyage ? Faut-il parler des pantalons femmes qui ne correspondent pas à toutes les morphologies ? Faut-il parler des vêtements trop grands ou trop petits ? Des éléments qui manquent sans que l’on ne nous communique jamais les raisons ?

Faut-il parler des apprentis qui reçoivent leur dotation souvent des semaines ou des mois après le début de leur apprentissage ?

La seule réponse qui nous est donnée est toujours : il faut faire un bon pour aller au bureau de l’équipement. Mais le bureau de l’équipement est débordé car il est en sous-effectif ! Et de toutes façons, il n’a pas les stocks suffisants pour fournir ce qu’il faut, alors on obtient un rendez-vous dans deux mois pour changer une parka : ça suffit le mépris !

Les ouvriers de la DEVE en ont marre que les économies soient faites sur notr dos. La CGT exige que la dotation en chaussures de sécurité soit remise à une paire par an, et qu’une réunion exceptionnelle sur la dotation soit organisée le plus rapidement possible.

Nous proposons à chaque collègue lors de nos tournées de signer une pétition pour exiger :

•Le retour à une paire de chaussures de sécurité par an, de qualité égale.

•La possibilité d’obtenir un RDV au bureau de l’habillement dans les deux semaines suivant le signalement d’une avarie.

SIGNEZ LA PÉTITION EN ENVOYANT VOS NOM/PRÉNOM/MÉTIER ET ATELIER/TÉLÉPHONE à CGTEVSPC@PARIS.FR

J’adhère à la CGT